Aujourd'hui je vous retrouve pour un article un peu spécial où je vais vous parler de ces livres qui sont dans ma bibliothèques depuis des années et dont je ne me séparerais pour rien au monde.
Ces livres, marqués par le temps, j'en garde beaucoup de souvenirs et ils m'ont accompagnée lors de mes premières années de lectrice.
Alors oui, ils sont jaunis, cornés, très abîmés après plusieurs déménagements (puis, il faut dire que je n'étais pas très soigneuse avec mes livres durant mon adolescence...).
Je vais vous raconter pourquoi je les ai lus et pourquoi ils m'ont marquée.
Je vais sûrement découper cet article en deux parties sinon il serait un peu long. N'hésitez donc pas à me dire si vous souhaitez voir un deuxième article sur le même thème.
- Les bienveillantes de Jonathan Littell
éditions: Folio
Nombre de pages: 1403p.
Année de sortie: 2008
Genre: Contemporain
Résumé du livre:
«En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif.»
Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
Pourquoi je l'ai acheté?
- Je l'ai vu en vitrine de la librairie de ma petite ville. J'avais alors 14 ans et je cherchais un nouveau roman à lire. Je suis entrée, j'ai lu le résumé et je l'ai pris, sans vraiment savoir pourquoi.
Pourquoi il m'a marquée?
- à l'époque, c'était un véritable exploit pour moi de lire un tel pavé. Mais j'étais passionnée par la seconde guerre mondial (tant au niveau des livres que des films).
J'étais très intriguée par le fait que ce livre soit écrit du point de vue d'un allemand, qui racontait son travail dans les camps, la compassion qu'il pouvait ressentir (ou non) pour les prisonniers.
J'en ai fait des cauchemars, mais je l'ai adoré et il reste, encore aujourd'hui, le plus gros livre que j'ai pu lire et un des meilleurs livres concernant la seconde guerre mondiale que je possède dans ma bibliothèque.
- Le cycle de Pendagron, tome 3: Arthur de Stephen. R Lawhead
éditions: Le livre de poche
Nombre de pages: 576p.
Année de sortie: 2002
Genre: Fantasy
Résumé du livre:
« Arthur n'est pas digne d'être roi. Pion de Merlin, il est de basse naissance. Inconstant, mesquin, cruel et stupide, c'est une brute ignorante et bornée. Les gens disent tout ceci, et bien pire encore, au sujet d'Arthur. Laissez-les faire. Quand tout est dit, quand tous les arguments sont épuisés, ce simple fait demeure : nous suivrions Arthur jusqu'aux portes de l'Enfer, et même au-delà, s'il le demandait. Montrez-moi un autre homme qui puisse se prévaloir d'une telle loyauté. «Cymbrogi», nous appelle-t-il : «compagnons de coeur». Cymbrogi ! Nous sommes pour lui le ciel et la terre. Et Arthur est pour nous tout cela... et bien davantage. Méditez cela. Réfléchissez-y longuement. Alors seulement, peut-être, commencerez-vous à comprendre l'histoire que je vais vous narrer... »
Pourquoi je l'ai acheté?
- Tout simplement car je suis fan des légendes Arthuriennes et qu'à ce moment là, j'achetais tous les livres que je trouvais en librairie qui avaient un rapport avec le roi Arthur.
Oui, c'est le tome 3, mais ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres et je voulais vraiment celui qui s'attardait plus sur Arthur.
Pourquoi il m'a marquée?
- Je trouve que c'est un excellent ouvrage sur les légendes arthuriennes et j'étais tellement attachée aux personnages que j'ai beaucoup pleuré en lisant ce livre. Je me rappelle qu'à l'époque, c'était mon livre de chevet.
- Le parfum de Patrick Süskind
éditions: Le livre de poche
Nombre de pages: 279p.
Année de sortie: 2008
Genre: Drame
Résumé du livre:
Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.
Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n'avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l'univers, car " qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ".
C'est son histoire, abominable... et drolatique qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.
Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n'avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l'univers, car " qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ".
C'est son histoire, abominable... et drolatique qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.
Pourquoi je l'ai acheté?
- Pour tout vous dire, je ne m'en souviens plus! Sans doute que le résumé m'avait interpellée et j'aimais l'idée qu'un livre tourne autour du monde des parfums.
Pourquoi il m'a marquée?
- Je pense que c'est mon livre préféré. Le livre m'a beaucoup touchée, le personnage principal, même si c'est un meurtrier, je le trouvais attachant. Puis j'ai vu le film que j'ai trouvé génial! Je ne garde que de bons souvenirs de cette lecture qui m'aura fait ressentir toute une flopée d'émotions. Je vous conseille vivement de le lire ou de regarder le film. C'est un classique de la littérature!
- Dracula de Bram Stoker
éditions: Marabout
Nombre de pages: 506p.
Année de sortie: 1987
Genre: Fantastique, Classique
Résumé du livre:
Répondant à l'invitation du conte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur...
Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...
Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...
Pourquoi je l'ai acheté?
- Dans la librairie de ma ville, il y avait encore une section "livres d'occasions". C'était un recoin un peu sombre, où tous les livres étaient mélangés. ça avait un petit côté magique, grimoires etc. (surtout qu'il y avait beaucoup de vieux livres ésotériques, ce genre de choses...) j'étais à fond dans ma période Harry Potter, vampires, créatures surnaturelles... je me prenais littéralement pour une sorcière... j'ai vu ce livre, déjà très abîmé, et il a dû me coûter 2 euros, tout au plus.
Pourquoi il m'a marquée?
- Dois-je vraiment vous le dire? ce livre est un incontournable! J'ai passé mes nuits à lire en cachette sous ma couette à rêver de vampires. J'étais fort jeune quand je l'ai lu et je ne suis pas sûre que mes parents auraient appréciés... mais j'en garde d'incroyables souvenirs même si j'ai mis beaucoup de temps à le finir.
Alors, que pensez-vous de mes petits chouchous? ils vous tentent? en avez-vous lus certains?
N'hésitez pas à me le dire en commentaire et à me dire si vous aimeriez voir la suite des livres qui m'ont le plus marquée!
Je tiens à préciser que j'ai du lire ces livres dans ma période où je débutais la lecture, je devais avoir 13-14 ans, c'est en parti pour cela qu'ils m'ont autant marquée et sans doute que, si je les découvrais maintenant, cela ne serait pas pareil.
"Le parfum"... j'adore également ce roman ! As-tu vu le film qui en découle ? *Si non, je te le conseille, celui qui incarne Grenouille est génial dans ce rôle !
RépondreSupprimerOui je l'ai vu par après et ça a confirmé mon amour pour cette histoire :)
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